Deux associations écologistes ont porté plainte hier au pénal à Saint-Brieuc contre le préfet des Côtes-d’Armor, après l’hécatombe de sangliers qui s’est produite en juillet dans l’estuaire du Gouessant. Selon l’avocat de Sauvegarde du Penthièvre et Sauvegarde du Trégor, la mort des 36 sangliers, due aux gaz toxiques dégagés par la putréfaction des algues vertes, implique la violation du code de l’environnement, qui«impose au préfet de prendre toute mesure pour préserver» ces sites. La plainte repose également sur l’article «qui réprime par 75 000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement le fait de laisser s’écouler dans les eaux des substances nuisibles à la santé et à la faune», comme les épandages de lisier et l’excès de nitrate qui créent ces algues vertes, a précisé maître Larzul.
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